Si vous êtes ici, c'est que vous souhaitez en savoir plus sur qui je suis et ce qui m'a amené où j'en suis aujourd'hui.
Je vous propose 2 formats : une version courte d'une minute, et une version détaillée de 10 minutes.
Merci pour votre temps, et bonne lecture.

Moi en 1 minute
Je m'appelle Damien, et je suis consultant pour les leaders Tech & Produit. Je les aide à mesurer la VALEUR des projets AVANT de les lancer et prioriser ceux qui auront un IMPACT sur l'entreprise. Même quand tout semble "important".
Depuis l'enfance, je suis passionné par la résolution de problèmes.
Mon parcours m'a mené de Lyon aux États-Unis, où j'ai décroché une publication scientifique dans le journal international Computational Statistics de Springer.
Il m'a mené ensuite jusqu'à la direction de l'IA chez Jow (5 millions de clients par mois, application Food #5 sur l'AppStore), où mes algorithmes influençaient 5 millions d'utilisateurs, et ont permis entre autres d'augmenter la conversion de 10%.
Depuis, j'ai accompagné +10 entreprises de la Tech pour prioriser les projets à impact.
Moi en 10 minutes
Mes racines dans l'exploration de systèmes
Je m'appelle Damien, et je suis né à Lyon. Petit, j'étais fasciné par les énigmes. Les mots fléchés de ma grand-mère, les romans d'Hercule Poirot, les exercices de maths de mes cousins 4 classes au-dessus... J'avais cette soif de comprendre comment les choses fonctionnent.

Le soir, avant de plonger dans les livres Harry Potter, je lisais le dictionnaire à l'endroit et à l'envers. Pas la lecture la plus commune, j'avoue. Cette passion pour l'apprentissage se reflétait à l'école : j'étais toujours dans les premiers de la classe. On me collait l'étiquette d'intello, un surnom que je vivais mal à l'époque. Je n'osais ni parler de mes notes, ni de ce que je faisais.
Cette curiosité ne s'arrêtait pas aux livres. Je voulais comprendre les systèmes vivants. Je passais des heures à observer les fourmilières, les colonies de gendarmes (les insectes hein), et les poules de la maison de campagne de mes grands-parents. À force de passer du temps avec eux, j'ai même réussi à apprivoiser le coq de la basse-cour, qui s'asseyait près de moi pour se laisser caresser.
Une autre particularité : je n'arrivais pas à réciter les poésies devant la classe. Un sentiment de panique m'assaillait à chaque fois. Les maîtresses faisaient des exceptions à chaque fois, me laissant réciter depuis ma place. Une peur panique que j'ai essayé d'apprivoiser les années suivantes.
Les premiers pas vers l'aventure
À 10 ans, première grande aventure : traverser Lyon seul en métro pour aller dans un collège avec une section précoce. Je me souviens encore de ce jour où le métro est tombé en panne. Au lieu de paniquer, j'ai vu ça comme un défi : comment faire pour arriver à destination en prenant en compte la mécanique du réseau de transport ? Certes, je me suis d'abord retrouvé à l'autre bout de Lyon... mais j'ai fini par réussir. Cette expérience m'a donné le goût de l'aventure.
Ma passion pour les systèmes s'est aussi manifestée à travers les jeux vidéo. Je passais des heures sur des jeux de simulation de transport, créant des réseaux de trains complexes. C'était déjà une forme de pensée systémique qui se dessinait - comprendre comment les gens se déplacent, comment ils interagissent dans un système optimisé.

Pour les études sup, j'avais un plan atypique : fan de la série "Esprits Criminels", je rêvais de devenir profiler au FBI. (En écrivant ces lignes, je me rends compte que ma fascination pour la compréhension des comportements humains ne m'a jamais quitté)
Mais le métier étant peu reconnu en France, je me suis orienté vers une licence de mathématiques et informatique appliquées aux sciences humaines et sociales à Lyon 2. Mon cours préféré ? La théorie des graphes, qui permet de représenter les systèmes humains et leurs connexions.
Ma première expérience professionnelle : un job d'été à la mairie de ma ville à 17 ans. Ce qui devait être un simple travail administratif s'est transformé en projet d'optimisation quand j'ai découvert des fichiers Excel remplis à la main par les agents. L'été suivant, armé de VBA (le langage de programmation d'Excel), j'ai automatisé des tâches qui prenaient des journées entières aux équipes RH. Des calendriers qui se créaient en 1 clic, des formules automatiques, des fichiers protégés... Mon moment préféré : voir la joie sur le visage de la responsable RH, libérée de cette tâche qui plombait ses débuts d'année.

La révélation américaine
Direction l'Université de Virginie pour ma troisième année de licence. C'était mon rêve de vivre aux États-Unis, d'expérimenter la vie sur un campus américain comme dans les séries que je regardais chaque jour (et qui m'ont d'ailleurs appris l'anglais).

Je voulais tout explorer : participer à un maximum de cours, soirées étudiantes, découvrir les traditions locales comme Thanksgiving. Chaque jour était un rêve. J'ai aussi fait du bénévolat dans une école primaire, créant des "défis Koh-Lanta" pour motiver les élèves. Je tenais aussi un blog pour montrer à mes proches que tout est possible quand on y croit.
C'est durant cette année que je découvre le Machine Learning, la base de l'IA. Pour un cours, on a même recréé "Les Experts" en prédisant des crimes grâce à l'IA. Je participe aussi à un concours d'analyse de données sur la qualité de vie des New-Yorkais. Notre solution décroche la 2ème place au sommet de l'American Statistical Association à Denver. (Le petit Damien qui n'osait pas réciter ses poésies en primaire se retrouve à présenter devant 100 experts). La cerise sur le gâteau ? Une publication dans une revue scientifique Springer.


Mais le meilleur était à venir : mon premier stage en Data Science chez Crutchfield Corporation. Le défi ? Réduire la fraude en 10 semaines. Je passe une journée avec les agents de vérification, prenant des notes sur leur processus, comprenant leurs défis quotidiens. Le résultat ? Un algorithme qui détecte 98% des fraudes (contre 80% quand fait à la main) et divise par 3 le nombre de commandes à contrôler. Une première expérience qui m'a montré qu'en Data Science, on pouvait avoir un impact concret sur le quotidien des gens.

De retour en France : entre études et entrepreneuriat
De retour en France, je fais un Master en Data Science et Business Analytics. Je veux garder la multidisciplinarité qui m'est chère. Le Master est organisé par l'ESSEC Business School et CentraleSupélec. J'en profite pour m'inscrire à des cours en dehors du cursus : stratégie militaire, économie digitale, psychologie du marketing... Cette soif d'apprentissage interdisciplinaire ne m'a jamais quitté.
Pendant la période Covid, je lance mes premières formations en ligne pour partager mes connaissances en Data Science et Machine Learning. Le succès est au rendez-vous : +2000 personnes qui suivent ma newsletter, 4 formations lancées, 500 personnes formées, 7000 abonnés YouTube dont une vidéo à +90 000 vues. Une nouvelle façon de transmettre ma passion.



L'aventure Jow : succès et challenges
Je découvre l'application Jow pendant le confinement, en cherchant à aider ma mère dans son quotidien. Cette app qui aide à répondre à la question "qu'est-ce qu'on mange ce soir ?" m'impressionne. Elle est utilisée chaque mois par +5 millions d'utilisateurs. Elle se place #5 sur l'AppStore, dans la catégorie Food, devant Deliveroo et KFC. Je postule fin décembre 2020 pour un stage de fin d'études, et 10 jours plus tard, je reçois une réponse positive.

Ce qui devait être un stage de 6 mois se transforme en une aventure de 3 ans. L'environnement m'anime : carte blanche sur les sujets, apprentissage constant, contact direct avec toutes les équipes (contenu, acquisition, marketing). Je passe rapidement de data scientist à responsable de toute la partie IA : algorithmes de recommandation, personnalisation de l'expérience client, création d'outils internes, conception d'API...
Un de mes moments préférés : les présentations du jeudi où les équipes se réunissaient pour partager leurs derniers projets. J'adorais ces moments où je pouvais démystifier la technologie, expliquer les rouages de nos algorithmes aux équipes métiers. Mon ambition a toujours été que les gens s'approprient ce qui a été fait. La Tech ne doit pas être une boîte noire incompréhensible. J'ai aussi eu la chance de représenter Jow au salon One to One Retail E-commerce 2023 à Monaco. En voyant les conférenciers sur scène, je me suis dit "un jour, ce sera moi".


Quelques résultats : +18% de pertinence des recommandations, +10% de conversion, -15% de temps d'achat.
Mais ce n'était pas toujours rose. Il y avait aussi des moments difficiles : des projets sans impact, des arbitrages complexes entre équipes aux besoins urgents et contradictoires, des déceptions business à gérer... Je me souviens d'une réunion où des personnes d'une même équipe s'affrontaient pour décider de la solution à adopter. Même si j'aime voir chaque défi comme une opportunité d'apprentissage, j'étais souvent mal à l'aise dans ces situations : je n'avais pas les armes pour résoudre ces problèmes.
Le besoin d'exploration
Je ne me sens pas bien à Paris. Mars 2022, je quitte la capitale en faisant un mois en Croatie en télétravail. Fan de Game of Thrones, je découvre Dubrovnik (l'un des lieux de tournage) et sa culture fascinante.
De retour à Paris, l'envie de partir se fait plus pressante. Un matin, je me réveille avec une idée : "Et si j'habitais à Nice ?". Une nouvelle aventure démarre en mars 2023.
Sans connaître personne sur place, avec pour seul souvenir une journée de vacances en famille, je saute le pas. En juin 2023, je décroche un appartement à 5 minutes du port. Entre la Dolce Vita et le soleil méditerranéen, je découvre la ville à travers des conférences sur Garibaldi, l'agriculture dans le comté de Nice, les transformations du Vieux Nice...
Mais il manquait quelque chose : des événements sur la Tech. La solution ? Créer mon propre meetup. Moi, grand introverti, ça me semblait impensable. J'y vais quand même, et le succès est au rendez-vous. Un mardi sur deux, on se retrouve avec 5 à 10 personnes dans un bar du Vieux Nice pour des discussions passionnantes sur la Tech et le Produit.

Le grand saut
Janvier 2024, entretien annuel chez Jow. Ma manager me parle de plans sur plusieurs années, me dit que les équipes sont super contentes de travailler avec moi. Mais j'ai cette conviction qui me taraude : je veux démultiplier mon impact en aidant des centaines d'entreprises. Je sais que si je ne le fais pas, j'y penserai chaque jour. C'est un sentiment avec lequel je ne veux pas vivre. Je décide donc de démissionner.
L'annonce est difficile. J'ai l'impression de trahir ma manager et mes collègues. Ils me partagent leur déception, mais me soutiennent avec des retours touchants. Heureusement, je suis encore en contact avec certains. Le 15 mai 2024, c'est mon dernier jour. Comme Tyrion dit à Daenerys dans Game of Thrones : "You're in the great game now."

Les premiers pas en indépendant
Dès le départ, je décide de faire différemment des autres freelances. Le système classique de facturation au temps passé (TJM) me dérange : il crée une dynamique néfaste où le freelance a intérêt à faire durer les choses et où l'entreprise paie sans visibilité. Je crée plutôt un système basé sur la valeur apportée, avec une facturation alignée sur le retour sur investissement, et des devis en 3 propositions pour s'adapter à chacun.
Je passe probablement pour un ovni dans le milieu. Pas grave, j'ai l'habitude. Je commence à travailler sur mes premiers projets : automatisations, prédictions Excel, gestion des algos, conception de nouvelles fonctionnalités pour des produits SaaS, etc.
Il y a des succès, des projets qui fonctionnent bien. Comme la division par 2 des coûts d'infrastructure IT d'une entreprise dans la logistique. La création de tableaux de bord accessibles en 3 clics pour surveiller la performance de l'entreprise. Ou un algorithme permettant d'identifier des formules chimiques prometteuses avec un retour sur investissement de +300 000 €.

Mais je rencontre aussi des échecs : une fonctionnalité qui n'est finalement jamais utilisée, 3 heures passées à discuter d'un projet pour finalement ne rien faire, un outil qui a pris 10x plus de temps que prévu... C'est en observant ces situations que je commence à voir un problème plus profond dans notre façon d'aborder les projets tech.
L'émergence d'une vision
Octobre 2024, je commence à voir un pattern inquiétant. J'assiste impuissant à une forme de spirale infernale : des équipes IT débordées, des dirigeants qui lancent des initiatives sans savoir où ils vont, des chefs de projet coincés entre la tech et le métier, des équipes qui attendent désespérément des livrables... Même des chefs Produit (que je pensais experts sur ces sujets) me disent qu'ils ne savent pas quoi faire.
Pire, je ne me reconnais pas du tout dans l'IT et la Data. Je ressens un profond malaise dans le domaine. Lors de meetups ou rencontres pros, je n'ai pas envie de parler de nouvelles technos ou de détails techniques. Ce qui m'intéresse, c'est comprendre l'humain derrière. Mais je n'arrive pas encore à bien mettre le doigt sur ce qui me bloque.
Je me lance alors dans un projet ambitieux. Sortir du carcan des méthodes classiques de l'informatique et de la gestion de projet. Creuser des dizaines de disciplines comme le marketing, la psychologie, la cybernétique ou encore l'innovation... Avec un seul but : trouver des réponses aux problèmes de la Tech qu'on considère normal. Je plonge dans plus de 50 livres et papiers de recherche, remontant jusqu'aux années 60.


Cette période me permet aussi de créer de belles relations avec des entrepreneurs et des experts de domaines variés. J'adore ces échanges qui me permettent d'apprendre sans cesse, de confronter mes idées à d'autres points de vue, de découvrir de nouvelles approches. Ces conversations nourrissent ma réflexion et enrichissent ma vision.

Ce travail de recherche remue aussi beaucoup de choses sur le plan perso. En décembre 2024, besoin de me recentrer, je retourne à Lyon, dans mes terres natales. Un soir de février 2025, lors d'un moment de doute intense, je me pose LA question : mais au fait, pourquoi je fais tout ça ? J'écris sur mon carnet. Des pages et des pages. Et j'ai une révélation : ce qui m'anime, c'est de "libérer les gens des systèmes qui les étouffent". L'informatique n'est qu'un outil - puissant certes - mais ce n'est pas ma fin en soi. Depuis tout petit, je veux comprendre et optimiser les systèmes pour libérer les gens.
Une nouvelle voie se dessine
À force de me documenter hors des carcans classiques, d'échanger avec des experts d'autres domaines et de passer des journées en introspection, je commence à relier les points. À comprendre comment contourner les problèmes observés chez mes clients. Je décide de condenser mes apprentissages dans une approche, que je teste avec des 1ères entreprises.

Avec une qui voulait développer une solution d'IA, une discussion de 30 minutes révèle qu'un simple changement de process interne suffirait à atteindre leurs objectifs. Avec une autre qui souhaitait revoir son infrastructure, nous identifions et résolvons en une semaine un problème d'alerting qu'ils repoussaient depuis 6 mois.
Les projets s'enchainent et à chaque fois, des projets priorisés qui mettent tout le monde d'accord. Et qui sont livrés en quelques jours.

Aujourd'hui, je suis convaincu que les problèmes de ces entreprises ne sont pas techniques, mais systémiques.
En choisissant les bons systèmes, on peut régler des problèmes qu'on considérait "normaux".
J'en suis si convaincu que j'ai transformé en profondeur mon activité pour coller à ma nouvelle mission.
J'ai arrêté les projets ponctuels. Je propose des accompagnements stratégiques long-terme pour les entreprises du digital qui sont débordées sur l'IT et la Data. Ainsi que des ateliers de formation et des conférences sur mon approche.
Je travaille aussi sur un livre pour ancrer cette approche qui peut transformer le quotidien de centaines d'équipes tech.
Ma conviction : les limites ne sont que des systèmes mal conçus. Et ces systèmes doivent servir l'humain.
Et j'ai bien l'intention de changer ce statu quo qui fait souffrir tout le monde dans la Tech.
Si quelque chose a résonné en vous, n'hésitez pas à me contacter par e-mail pour en discuter : damien_chambon@outlook.com
Si vous êtes ici, c'est que mon parcours vous a intéressé. Vous pouvez vous aussi mesurer la VALEUR des projets AVANT de les lancer, et devenir un stratège dans votre entreprise.
Au plaisir d'échanger.
Damien